Moins de deux ans après sa palme d'or cannoise, Ken Loach livre, avec "It's a Free World", une fiction impitoyable sur le monde du travail britannique. En se plaçant, pour la première fois, du côté des exploiteurs.

Dans "It's a Free World", le cinéaste Ken Loach, après en avoir brièvement dénoncé les bassesses, se veut sauveur de l'humanité. Naïf et peu fouillé, ce film est une déception.

Pour son dix-neuvième long métrage de fiction, "It's A Free World !", Ken Loach observe à nouveau le monde comme il (ne) va (pas).

Par sept fois, Ken Loach a trouvé en Paul Laverty un collaborateur aussi vif qu'un boxeur, qui allie rapidité du coup porté, l'acuité de la vision, la capacité à changer de rythme, l'élégance du geste, l'énergie de celui qui jamais ne renonce.

"Toute ressemblance avec des personnes vivantes et des situations existantes serait purement accidentelle" précise en substance le générique final du dernier film de Ken Loach.

Acclamée lors du dernier Festival de Venise, cette Anglaise inconnue de 29 ans est l'héroïne du nouveau Ken Loach : "It's A Free World !" Retour sur un parcours hors du commun.

Virée de son boulot de recruteuse de travailleurs immigrés, l'héroïne de "It's a Free World" devient à son tour une exploiteuse cynique... Le meilleur Loach depuis "Ladybird".