Le futur Premier ministre va devoir en premier lieu s'affranchir de la tradition bureaucratique, seul moyen de ramener la confiance et de donner un second souffle au pays

Malgré son échec aux dernières législatives, un groupe religieux tente de faire entendre sa voix sur les grands sujets du moment. Une présence qui suscite de nombreuses réserves.

L'arrivée de cet homme considéré comme courageux à la tête du pays, dont l'économie et les finances se portent mal, ouvre des perspectives. Mais la partie est loin d'être gagnée.

Quatre mois après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre semble avoir révisé sa politique. Une évolution qui ne manque pas d'inquiéter ses fans de la première heure au sein de l'″Asahi Shimbun″.

Selon le sociologue Eiji Oguma, la classe dirigeante n'est pas en phase avec les besoins réels du pays. Pourtant, le nouveau Premier ministre et son gouvernement doivent s'atteler à reconstruire au plus vite les régions sinistrées.

Les Nippons élisent leurs députés le 16 décembre 2012. Ils aspirent à un gouvernement plus stable mais aussi plus fort.

Pour en finir avec la récession, le nouveau gouvernement conservateur promet des réformes audacieuses. Elles passent par un renforcement du secteur privé.

Pour l'une des plus célèbres plumes de la presse nippone, l'absence de débat à propos des grands sujets contribue à affaiblir le pays. A quelques jours des sénatoriales, ce journaliste s'alarme de l'apathie de la classe politique.

Après la diffusion, le 25 janvier 2015, d'une vidéo montrant l'exécution de l'un des deux otages japonais détenus par l'Etat islamique, la responsabilité de Shinzo Abe est pointée du doigt.

Les magazines délaissent leurs sujets habituels pour s'en prendre de la manière la plus virulente au gouvernement conservateur.

Face au revirement militariste du gouvernement Abe, les étudiants - pourtant réputés très peu politisés - ont créé un nouveau mouvement, qui prend de l'ampleur.