Nicolas Sarkozy a célébré le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Une figure que le Front national a faite sienne depuis des lustres mais que le chef de l'Etat, en campagne, ne souhaite pas lui laisser.

Rouen, qui fut le lieu de son supplice, dédie un historial à cette figure devenue universelle.

A 13 ans, l'adolescente entend des voix, lui annonçant qu'elle doit sauver le trône de France. A 17 ans, elle libère Orléans des Anglais. C'était le 8 mai 1429, une date fêtée désormais chaque deuxième dimanche du mois de mai. Près de 600 ans après son épopée, Jeanne est devenue une sainte et une figure universelle.

En cette période électorale, la figure de la Pucelle est convoquée par les politiques. Chacun voyant en elle l'incarnation de ses valeurs. Mais qui est-elle vraiment ?

Souverain d'un royaume largement aux mains des Anglais, Charles VII est près de recevoir le coup de grâce, quand une gamine se présente... Sur injonction divine ?

Un itinéraire émaillé de foi, de bravoure et de fidélité au roi. De la naissance de la jeune héroïne à son départ, sans retour, de Vaucouleurs.

Un lieu de commémoration ouvre ses portes le 21 mars 2015 à Rouen, dans une partie du palais de l'archevêché accolé à la célèbre cathédrale.

Une femme chef de guerre pendant deux ans... Au Moyen Age, le cas Jeanne d'Arc attentait à l'ordre du monde. La "capitaine" Jeanne d'Arc n'est pourtant pas sortie de rien : la guerre de Cent Ans avait vu d'autres femmes prendre les armes.

Vierge guerrière ou ange de miséricorde, tels sont les rôles dévolus à la femme dans l'histoire écrite par les hommes.