Inoubliable en Bateman ("American Psycho") ou en Batman (chez Christophe Nolan), Christian Bale retrouve Terrence Malick, dix ans après "Le Nouveau Monde". Dans "Knight Of Cups", l'acteur se met en danger plus que jamais. Rien que de très naturel pour la tête brûlée la plus british d'Hollywood.

Titres recensés : "Le pont des espions" de Steven Spielberg ; "Knight of cups" de Terrence Malick ; "Norte, la fin de l'histoire" de Lav Diaz ; "Mia Madre" de Nanni Moretti ; "21 nuits avec Pattie" d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu ; "Chant d'hiver" d'Otar Iosseliani ; "El Club" de Pablo Larrain ; "Joe Hill" de Bo Widerberg.

Malick conçoit un cinéma d'une humanité sans pareille où la raillerie et le cynisme n'ont pas leur place

Il faut maintenant prendre des gants pour parler de Terrence Malick. Qui aurait imaginé avant "The Tree of Life", avant la découverte des fragmentations créées avec un Emmanuel Lubezki de plus en plus coauteur des images, que trois ans plus tard on irait ainsi vers Malick, curieux certes mais à reculons, inquiet d'avoir vu ces élans enthousiastes devenus coquilles vides dans "A la merveille" ?