Le talent, le hasard et la conjoncture ont permis à Jane Campion d'être, avec Wajda, l'unique cinéaste a avoir eu les honneurs de la couverture de Positif pour ses trois premiers films. Mais "La Leçon de piano" est son chef-d'oeuvre, celui de la maturité.

Moderne/classique, Jane Campion abolit cette opposition scolaire tout comme son cinéma déjoue l'attente, surprend sans cesse, mais en fin de compte crée un sentiment de nécessité profonde. "La Leçon de piano" se présente ainsi comme une synthèse de "Sweetie", dont il retrouve les aspérités, l'insolite et la force poétique, et d'"Un ange à ma table" avec son sens du romanesque et de la fluidité narrative.

Le 13 mai, le 46e Festival international du Film ouvrira ses écrans aux cinémas du monde entier. Parmi les stars invitées : Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Michael Douglas. Des surprises ? Il y en aura. A commencer par "la Leçon de piano", le troisième long-métrage de la Néo-Zélandaise Jane Campion.