Deux primo-romanciers face à un sujet tabou par excellence : la mort d'un enfant.

Dans un premier roman polyphonique aussi tendu qu'éclaté, Alexandre Seurat réanime le souvenir d'une enfant martyre.

Ce professeur de littérature, signe son premier roman en s'inspirant du drame de Marina Sabatier, une fillette victime de maltraitance, morte sous les coups de ses parents.

En racontant l'histoire du martyre de Diana, morte à huit ans des sévices que lui ont infligés ses parents, Alexandre Seurat a choisi de se confronter à une vérité pathétique sur fond d'horreur criminelle. De cette histoire réelle qui remonte à quelques années (les noms ont été changés), il a tiré un livre à mi-chemin entre la chronique judiciaire et la recomposition littéraire. Un ouvrage aussi bref que dense, dont la lecture est comme une blessure.