Santiago H. Amigorena poursuit sa formidable entreprise d'encyclopédie de lui-même, et sonde le deuil de l'amour et le manque de l'être aimé, dont seule l'écriture peut nous libérer.

« La Première Défaite », de l'Argentin Santiago Amigorena, livre un très bon roman proustien d'apprentissage osant le romantisme sur fond des années 80. Une vraie audace.

Délaissé par une jeune femme, le narrateur compose un traité du sentiment amoureux où l'élégance le dispute à l'humour.

Pendant quatre ans, l'écrivain et cinéaste a pleuré un amour perdu. L'occasion pour lui d'écrire une contre-histoire des années 1980.