Alors que le président réfléchit aux contours de sa future campagne, dans son entourage on lorgne déjà des postes à responsabilités.

Peu de gens ont autant cru en Emmanuel Macron que Sacha Houlié, fidèle parmi les fidèles depuis 2015. Neuf ans, quelques renoncements et beaucoup de couleuvres avalées plus tard, le jeune député de la Vienne, tout juste réélu sous l'étiquette Renaissance, a fini par lâcher - lui aussi - le président après avoir tout simplement cessé d'y croire. Voici le récit de sa dernière campagne.

Cet éternel radical-socialiste a rejoint le QG de En marche en 2017. Désormais en rupture avec la Macronie, il livre une analyse sans concession d'un règne qui touche à sa fin.

En 2015, ils créaient les Jeunes avec Macron, le premier groupe de soutien au futur président. Cinq ans plus tard, certains ont quitté la politique, d'autres servent le pouvoir en place, d'autres encore, comme Pierre Person, numéro deux de La République en marche, et Sacha Houlié, député de la Vienne, ont récemment démissionné du bureau exécutif du parti présidentiel. Tous racontent leurs doutes et leurs certitudes sur le macronisme.

Le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire sur le soutien d'une vingtaine de consultants à Emmanuel Macron lors de sa campagne de 2017. Au coeur de ces investigations, les services rendus par l'ancien patron du secteur public de McKinsey, Karim Tadjeddine.

Bombardé à la tête d'un gouvernement ancré à droite, le Premier Ministre a pourtant fait son apprentissage à gauche. Retour sur les traces d'un jeune ambitieux.

Avec sa réponse alambiquée sur celle notion controversée dans son entretien à "L'Express", Emmanuel Macron a suscité la polémique et divisé la majorité.

« Les extrêmes se rejoignent. » Combien de fois a-t-on entendu des tenants de la fameuse – ou fumeuse – « théorie du fer à cheval » s’inquiéter d’une convergence des radicalités ? Mais, alors que l’actuel chef de l’État comptait au nombre de ces vigies républicaines, son camp gouverne désormais avec le soutien tacite du Rassemblement national. Une commune brutalité explique ce rapprochement.

Choisi pour gouverner par temps plus calme, Jean Castex connaît des turbulences. La majorité se divise déjà. Et s'il ne tenait pas jusqu'en 2022 ?

Les élus de l'ex-majorité, entre envie de se démarquer de l'exécutif et devoir de loyauté, peinent à trouver leur place dans une Assemblée morcelée.

Défendre Emmanuel Macron parmi les élus remontés à bloc contre le pouvoir central. Telle est la mission à haut risque de l'attachée territoriale Cécile Gallien, maire (LREM) et vice-présidente de l'Association des maires de France.