Florence Delay publie simultanément un recueil de chroniques et une autobiographie placés sous le signe du théâtre, sa passion inentamée depuis l'enfance. L'occasion de préciser les principes de ses goûts mais aussi de convoquer des souvenirs peuplés de figures illustres.

Livre classique vivant, c'est-à-dire moderne, "La vie comme au théâtre" résiste au classement : il déplace les modes, et sa vogue est future, décidément. Il se refuse à la fois au genre clos et à l'informe.

Au théâtre, il y a un autre terme que « détail » pour désigner ce qui semble secondaire : c'est celui d'« accessoire ». On sait que l'accessoire est un objet propre au décor et aux costumes, parfois aussi au jeu, comme un acteur à part entière.

Florence Delay, est "ici" reconnaissable dans ce livre, "la Vie comme au théâtre", où elle revisite sa relation avec cet art qui l'a séduite et dont, à son corps défendant, elle s'est éloignée. Le théâtre fut pour elle "l'objet ou le projet perdu", et de cette nostalgie ces pages regorgent.