Un pied en France et l'autre au Brésil, le journaliste et écrivain habite au pied de la Tour Eiffel entouré d'objets hétéroclites et de livres rangés dans une caisse de pauillac. Rencontre avec un voyageur qui aime les sentiers de traverse

Les Basses-Alpes entre les deux guerres, un château, le Verger, un grand-père érudit, "qui connaissait même les poèmes que Virgile n'avait pas écrits", Monsieur Judrin, des enfants en vacances pendant des étés brûlants, un facteur un peu fou, des prêtres, des vieilles, des mécréants... et un prétendu soldat. Le décor du bois des amoureux est planté.

Voyageur étourdissant de curiosité et d'humour, le romancier nous régale d'une fable grandiose dans "l'Incendie de Copenhague".

Les Mémoires du sergent Bourgogne, grognard de la vieille garde, sont le plus extraordinaire document sur la retraite de Russie et ses horreurs grandioses.

Ecrivain et journaliste, Gilles Lapouge a beaucoup voyagé, notamment au Brésil. Dans son dernier ouvrage, paru au Seuil, il raconte comment il a appris à "faire des mirages".

L'auteur de ″Rouge Brésil″, prix Goncourt 2001, a retrouvé dans ce livre fou le pays qu'il adore.

Gilles Lapouge, notre nouveau fabuliste ? Il n'ose pas encore, comme "l'espiègle écrivain" de Château-Thierry, faire parler eux-mêmes les animaux qu'il met en scène, mais, pratiquant lui aussi un anthropomorphisme sans état d'âme, il n'hésite pas, dans cet essai de "zoologie comparée" d'inspiration libertaire, à leur attribuer les vertus et les vices qu'on associe d'ordinaire aux êtres humains.