A Vilnius, Riga ou Tallinn, la Russie fait peur - surtout après l'annexion de la Crimée, en 2014. Depuis peu, les trois ex-républiques soviétiques accueillent des troupes de l'Otan. Comment les 20% de russophones, souvent établis là depuis des générations, vivent-ils cette crispation ? Un quotidien moscovite donne la parole à trois d'entre eux.

Très jeune, hyperactif et consensuel, Nils Usakovs, le maire de la cité hanséatique, est plébiscité par les habitants, mais soupçonné par certains d'être l'homme du Kremlin.

Un journaliste polonais s'est rendu dans ce fief russophone de l'est du pays pour savoir si on y attend les "petits hommes verts" de Poutine. Un reportage éloigné des idées reçues.