Faute d'avoir respecté les obligations liées au port de leur bracelet électronique, les Balkany risquent la prison. En attendant, ils sont désormais totalement libres. Et de retour à Levallois en mode zizanie.

A l'approche d'un procès retentissant, Isabelle Balkany a tenté de mettre fin à ses jours. Le 13 mai 2019, elle doit comparaître devant la justice, comme son mari, Patrick. Retour sur les liens d'un couple que ni les scandales ni les tromperies n'ont pu défaire.

L'enseigne française spécialiste du sport Go Sport (CA 2018 de 465 millions d'euros), aux 140 magasins en France, a présenté au printemps 2019 son nouveau concept de vente, visible au sein du point de vente du centre commercial So Ouest à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Au programme : nouveau parcours client sport et mode, juste assortiment, présentation soignée. Mais la clé du concept c'est "Le Club", un espace délimité et identifié, dédié à la mise en valeur des offres du moment et, surtout, à la pratique gratuite de sport : yoga, running ou autres, sur inscription, et avec des coachs.

Il est celui par qui le scandale est arrivé. Didier Schuller, longtemps proche des Balkany, a permis à la jutice de démasquer leur système. Sa réaction alors que le jugement du second volet du procès est attendu ce 18 octobre 2019.

A l'échelle du temps politique, ce sont des dinosaures. En quarante ans de campagnes, d'élections et de mandats, Patrick et Isabelle Balkany ont été aux premières loges de l'ancien monde : celui de Nicolas Sarkozy, des Hauts-de-Seine et du showbiz. Courchevel en hiver, Saint-Trop' en été, à la sauce people. Sans oublier les promoteurs immobiliers et les sportifs médaillés toujours au premier rang de leur réussite bling-bling dans le petit royaume de Levallois-Perret. Le tout dans un clientélisme électoral revendiqué.