L'univers de la Factory réinventé par Krystian Lupa dans un spectacle inattendu et très personnel. L'événement de la rentrée scènes.

La langue de Thomas Bernhard est servie au plus précis dans cette adaptation très inspirée du roman ″Perturbation″ par le metteur en scène polonais Krystian Lupa.

Krystian Lupa revient à son auteur fétiche avec « Des arbres à abattre », un voyage aux tréfonds de l'âme du dramaturge autrichien mais aussi un manifeste sur l'état de l'art en Pologne.

Dans le cadre de sa section « Portrait », le Festival d'Automne à Paris invite Krystian Lupa pour trois spectacles adaptés de textes de Thomas Bernhard. Déjà présent en 1998, puis en 2010 (« Factory 2 »), en 2012 (« la Cité du rêve ») et en 2013 (« Perturbation »), c'est avec l'écrivain autrichien, dont il dit qu' « il a radicalement changé [sa] façon de faire », qu'il poursuit cette collaboration.

Krystian Lupa signe la mise en scène de l'ultime, et peut-être plus véhémente, pièce de Thomas Bernhard. Pourtant, de politique, elle se fait funèbre, passant par toutes les étapes du deuil.

Le metteur en scène de théâtre et le comédien créent ensemble depuis 1978

Du doyen, Klaus Michael Grber, qui a enfin pouvoir présenter son triptyque annulé en 2003 pour cause grève des intermittents, à Julie Brochen, la benjamine, présentation des metteurs en scène vedettes de cette édition 2006.

Le Festival d'Avignon 2015 aura été notamment marqué par la venue de Krystian Lupa, quelques réussites et de nombreuses déceptions.

Conformément à sa mission, la Colline présente deux créations contemporaines, très différentes, mais également fondées sur des improvisations par de jeunes acteurs : « Salle d'attente », inspiré de « Catégorie 3.1 » de Lars Norén, mis en scène par Krystian Lupa, et « Déjà là » d'Arnaud Michniak par Aurélia Guillet.