Au terme d'un patient travail d'interprétation, des préhistoriens espagnols ont décryptés les gravures figurant sur une pierre trouvée en Navarre : il s'agit d'une carte.

Les artistes du Magdalénien peignaient-ils des animaux abstraits ou en situation ? Si la première hypothèse est jusqu'aujourd'hui prédominante, le préhistorien Jean Clottes et l'éthologue Gilbert Maury avancent de nouveaux arguments en faveur de la seconde...

Le Magdalénien, à la fin de la dernière glaciation, a été qualifié d'"âge du renne" à cause de l'abondance de cet animal parmi les espèces chassées. Toutefois, deux nouveaux sites ont surtout livré des restes de chevaux.

Mis au jour il y a un demi-siècle, ce campement de chasseurs sur les bords de la Seine se distingue par ses structures d'habitat.

Le site du Roc-aux-Sorciers, en Poitou-Charentes, offre un émouvant témoignage de l'art de nos ancêtres : une longue frise magnifiquement sculptée dans la paroi rocheuse, il y a 15 000 ans, à l'époque magdalénienne.

Il y a 150 ans, la découverte d'une gravure sur ivoire représentant un mammouth, dans l'abri de La Madeleine, prouve que l'Humanité a vécu des temps préhistoriques. Pour fêter cet anniversaire de taille, une grande exposition en deux lieux et un colloque font le point sur nos connaissances. Les plus beaux témoignages de cet art magdalenien, étourdissant de virtuosité et de vitalité, y sont exceptionnellement réunis.

Après 14 ans de travail, la monographie de la grotte ornée du Tuc d'Audoubert est enfin publiée, un événement pour les spécialistes et les amateurs d'art des cavernes

Le musée de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac met en scène des représentations féminines spécifiques au Magdalénien : des femmes sans tête, au corps très schématisé que l'on retrouve à travers toute l'Europe. Un mouvement artistique homogène transcrit aussi bien dans les grottes que sur le mobilier.