Si les récits de rêve constituent une indication approximative des rêves que nous faisons pendant la nuit, ils permettent néanmoins de nous interroger sur leur fréquence et notre capacité de restitution en fonction de certaines variables, comme la personnalité, les aptitudes cognitives, les pathologies, la prise de substances ou encore le fonctionnement cérébral... Aussi, que nous apprennent les recherches expérimentales actuelles sur la fréquence des rapports de rêve ?

Sommes-nous tous fous ? Au moins nous serions tous destinés à le devenir, à lire les statistiques. Début avril 2012, une étude menée sur 2 500 enfants montrait que 21 à 23% des 11-13 ans souffrent d'hallucinations auditives. De quoi nécessiter, pour plus de la moitié d'entre eux, un suivi psychiatrique. Suivi d'autant plus justifié que 38,2% des Européens seraient victimes de troubles mentaux, avait-on appris fin 2011. Certes, le dépistage des maladies mentales est plus efficace. Et la société davantage à l'écoute de la souffrance psychique.

Le psychiatre dénonce le manuel diagnostique de référence qui conduit, selon lui, à une standardisation désastreuse des réponses aux troubles mentaux.

Dépression sévère ? Schizophrénie ? Non: carence en vitamines. Tel est l'étonnant diagnostic que reçoivent certains patients, victimes de pathologies dites organopsychiatriques. Véritables caméléons, ces pathologies miment toutes sortes de maladies mentales et provoquent souvent une longue errance médicale. Sommaire. Ces maladies psychiatriques qui n'en sont pas. Comment les démasquer ? Histoire d'une fausse schizophrénie.

Les nouvelles techniques de diagnostic devraient permettre de mieux comprendre les causes de la maladie et d'accélérer la mise au point de traitements efficaces.