La mort d'un collégien, en février 2011, a mis le feu aux poudres. Les manifestations se multiplient et les autorités crient à la récupération politique.

A deux mois des élections, le général Gilbert Diendéré a renversé le président de transition. En octobre 2014, la rue avait chassé son chef et complice, le président Compaoré. Aujourd'hui, elle compte faire de même.

Fin octobre 2014, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l'Afrique. Rassemblés en masse pour défendre un Etat de droit et une meilleure redistribution, les Burkinabés espèrent l'organisation d'élections libres et incontestables.