Victime de la récession des années 1990, une partie de la jeunesse nippone vit dans une situation de plus en plus précaire. Longtemps silencieuse, cette "génération perdue" commence à donner de la voix.

A la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, le sentiment antinucléaire gagne du terrain. Des mobilisations atypiques ont eu lieu peu après la catastrophe dans ce pays pourtant très peu habitué aux manifestations.

Cette revue a accompagné les mouvements contestataires du Japon des années 1960-1975 et s'est trouvée au coeur des révolutions esthétiques et intellectuelles de l'époque. Démonstration en textes et images.

Malgré le soutien de deux anciens premiers ministres, dont le très populaire Koizumi Junichiro du Parti libéral-démocrate (PLD), à un candidat antinucléaire pour le poste de gouverneur de Tokyo, c'est un proche de l'actuel chef du gouvernement Abe Shinzo, également du PLD mais pronucléaire, qui a été élu. Dans l'île d'Iwaishima, les habitants s'opposent depuis trente ans à un projet de construction d'une nouvelle centrale.