En Nouvelle-Zélande, nos deux reporters ont partagé le quotidien douloureux de la minorité polynésienne qui cohabite avec le monde blanc anglo-saxon. Ils racontent la lutte des Maoris pour défendre leur identité.

Vainqueur des élections législatives, le Parti national vient d'offrir des postes ministériels au Parti Maori, allié traditionnel des travaillistes

La mortalité précoce des Maoris s'explique par leurs conditions de vie. Au rythme où vont les choses, il leur faudra attendre un siècle pour espérer vivre aussi vieux que les Néo-Zélandais d'origine européenne !

C'est bien plus qu'un bout de Grande-Bretagne posé aux antipodes. La nature somptueuse qui offrit ses décors au "Seigneur des Anneaux", la culture maorie renaissante, l'apport des Polynésiens venus des îles et le rugby, ciment national, forgent l'identité particulière de cet archipel ouvert sur l'Océanie.

Selon la tradition, les Maoris, premiers habitants de la Nouvelle-Zélande, sont arrivés sur l'archipel à bord d'une dizaine de pirogues. Une étude d'ADN confirme ce mythe fondateur.

Vu la distance, plantons d'abord le décor. La Nouvelle-Zélande, ce sont deux îles britannique - Te Ika O Maui (île du Nord) et Te Wai Pounamou (île du Sud) - en terre polynésienne. Depuis sa fondation en 1840 (Traité de Waitangi), ce pays a connu trois révolutions radicales et pacifiques.