En remontant l'histoire, en citant abondamment théologiens et saints auteurs, U.Ranke-Heinemann traite ici des rapports très difficiles de l'Eglise catholique avec la sexualité.Pour elle, la théologie morale est morte : c'est son propre manque de miséricorde qui a entraîné sa perte, car elle cherchait à soumettre l'homme à la contrainte de ses propres lois au lieu de le laisser suivre docilement les commandements de Dieu qui appellent à la liberté.

A travers le témoignage d'époux sur leur séparation, des éclairages complémentaires pour penser et vivre le sacrement du mariage quand il y a rupture du couple et de la famille. La réflexion est prolongée par des propositions concrètes d'ordre pastoral.

La conception éthique de l'Eglise concernant le mariage semble de plus en plus isolée dans l'espace public tant elle diverge des législations familiales et de l'évolution des comportements. L'ouvrage envisage la façon dont la théologie morale peut prendre en compte les nouvelles attentes de la modernité pour refonder le mariage catholique et réalimenter le dialogue entre croyants et non croyants.

L'ouverture du mariage aux homosexuels par la loi Taubira de mai 2013 a ravivé des questions latentes au sein de la société et de l'Eglise catholique. Cet ouvrage rappelle l'enseignement de l'Eglise concernant la définition du mariage, l'originalité du mariage chrétien et appelle à dissocier le mariage religieux du mariage civil.