Six mois après sa nomination à la tête du Musée du Louvre, Jean-Luc Martinez sort de son silence pour expliquer les grandes lignes de son projet. Le nouveau président a remis sur les rails plusieurs chantiers laissés en souffrance par son prédécesseur, et fait de l'accueil des publics et de l'éducation artistique et culturelle ses priorités.

C'est finalement Jean-Luc Martinez, jusqu'alors directeur du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée, qui succède à Henri Loyrette à la présidence du Louvre. Cette nomination attendue est le fruit d'une procédure qui reste opaque. L'Elysée a rappelé son intérêt pour le dossier.

Irak, Syrie, Libye... Dans ces zones de conflit, des sites majeurs pour l'histoire de l'humanité sont pillés, détruits. La France mobilise la communauté internationale, raconte le directeur du Louvre, qui fut le premier musée à exposer leurs trésors.

A l'heure où une grande exposition organisée au Grand Palais à Paris entend sensibiliser l'opinion publique sur la sauvegarde des sites du patrimoine universel, la rédaction d'"Archéologia" a souhaité rencontrer le président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, très investi dans cette cause.

Nommé à la tête du prestigieux musée parisien, cet archéologue issu d'un milieu modeste dit avoir une dette envers ceux qui lui ont ouvert les portes du savoir.

Initié en 2011, le projet de réaménagement des espaces sous la pyramide du Louvre a débuté cet été 2014. Le président du musée, Jean-Luc Martinez, en a livré les détails.