Simple potiche ou deus ex machina ? Depuis John Adams, le premier d'entre eux, en 1789, le rôle du vice-président américain a considérablement évolué au fil du temps

A nouveau devancé dans les sondages par Barack Obama, le candidat républicain suspend sa campagne électorale, en raison, dit-il, de la gravité de la crise financière qui frappe son pays. Un coup de poker bien dans son style

Dans ce pays où les Noirs ne jouissent de leurs droits civiques que depuis moins d'un demi-siècle, un métis de père Kényan et de mère native du Kansas est en passe, tous les sondages l'indiquent, d'accéder à la Maison Blanche.

A 71 ans, l'impétueux héros du Vietnam, éternel rebelle républicain, a toutes les chances de porter les couleurs de son parti dans la course à la Maison-Blanche.

Le sénateur de l'Arizona est pour le moment le candidat républicain le mieux placé pour la présidentielle de 2008. Mais il doit faire face à l'opposition de l'aile la plus conservatrice du parti.

Plus va-t-en guerre que George W. Bush, le sénateur de l'Arizona a réussi à se hisser en tête de la course à l'investiture républicaine grâce au soutien des électeurs indépendants farouchement opposés à la guerre en Irak.

L'un n'a que 46 ans, l'autre en a déjà 71. Une différence d'âge et de génération qui explique en grande partie leurs visions divergentes du monde et de la politique.

Alors que le candidat républicain a la réputation d'être fidèle à ses principes, nous explique l'hebdomadaire "The New Republic", son bilan est celui d'un politicien changeant, oscillant allégrement entre droite et gauche.

Malgré la démission de plusieurs membres de son équipe et la réputation ternie du Parti républicain, McCain reste persuadé qu'il peut encore battre Obama.

Même si le premier n'est pas encore officiellement désigné comme le candidat démocrate, les deux hommes peaufinent leurs stratégies respectives pour mettre à mal l'adversaire.