Depuis près de trente-cinq ans, il apparaît comme le plus fitzgeraldien et trendy des écrivains new-yorkais. Alors que paraît son nouveau roman, "Les Jours enfuis", portrait de Jay McInerney, l'écrivain d'un Manhattan d'écrivains, de sexe et d'argent.

Dix ans après "La Belle vie", Jay McInerney renoue avec le monde urbain, artificiel et pétri d'addictions qu'est le New York d'aujourd'hui.

Dans "Les Jours enfuis", Jay Mclnerney réactive son couple fétiche, les Calloway, sur fond d'Amérique en crise et d'élection d'Obama. Entretien chez lui, à Manhattan.

"Bright Lights, Big City", le premier livre de Jay Mclnerney est enfin réédité. Une plongée cocaïnée dans un New York eighties à la dérive.

Au milieu des années 1980, une génération d’écrivains, emmenée par Jay McInerney et Bret Easton Ellis, fait sensation. Grâce à leurs ouvrages mais aussi à leur mode de vie festif, ils deviennent des habitués des revues littéraires comme des chroniques mondaines. Alors qu’Ellis vient de publier "White", recueil d’essais, volontiers critique sur notre époque, les leaders de ce Literary Brat Pack semblent entretenir un rapport compliqué à leur "âge d’or".

Littérature. Il a fait de New York une héroïne de roman. Rencontre avec l'écrivain Jay McInerney.

Figure du Manhattan des années 1980, adversaire acharné de trump, collectionneur d'épouses américaines et de vins français, l'écrivain culte de "Trente Ans et des poussières" boucle, avec "Les jours enfuis", sa trilogie romanesque. Entretien.