Al-Jazira est-elle intégriste ? Pourquoi Al-Majd bannit-t-elle la musique et les femmes de ses émissions ? Et pourquoi Al-Manar, chaîne du Hezbollah, change-t-elle de ton après minuit ?

Le Printemps arabe a aussi été le printemps des médias. Les fruits ont-ils passé la promesse des fleurs ? Revue de détail.

Deux ans après les révolutions arabes, les médias sont le terrain de nouveaux humoristes qui tendent de subvertir un ordre politique très autoritaire.

Le lancement par l'émir du Qatar, à partir de novembre 1996, de la chaîne d'information en continu Al-Jazeera a été un vrai bouleversement dans l'espace médiatique arabe, caractérisé par la censure exercée par les régimes en place. Al-Jazeera constitue l'une des chaînes de télévision les plus controversées dans le monde arabe, voire ailleurs.

La stupéfiante condamnation pour antisémitisme d'Edgar Morin, de Sami Naïr et de Danièle Sallenave par un tribunal français fait écho à la campagne que certaines agences organisent pour étouffer toute critique de la politique israélienne.

Trois ans après les "printemps arabes", c'est une guerre de récits qui se joue. Le rôle, incontestable, des réseaux sociaux aurait été surestimé, dépossédant les peuples de leur propre histoire.