Admiré par certains, craint ou haï par d'autres, Jacques Mesrine ne laissait personne indifférent. Son personnage revient sur grand écran, dans un film de gangsters à la française, populaire et ambitieux.

Premier épisode très réussi du biopic de Mesrine par l'auteur de Ma 6-T va crack-er

J.-F. Richet propose un diptyque sur Mesrine, l'un des plus grands truands français, devenu une véritable légende

Avec les deux volets qu'il consacre au gangster Jacques Mesrine, Jean-François Richet s'impose comme un metteur en scène d'envergure. Il revient pour nous sur la genèse de ce projet atypique qui concilie ambition d'auteur et grand spectacle populaire

Vincent Cassel s'est investi corps et âme pour incarner Mesrine, performance qui lui a valu un César mérité. A l'occasion de la sortie en DVD et Blu-ray du diptyque de Jean-François Richet, il reparle de ce personnage avec ferveur et sans langue de bois

D'où vient cette furie biographique qui étreint en ce moment si fort l'audiovisuel français ? Panne d'imagination des scénaristes, souci des producteurs de s'engouffrer dans le tunnel récemment étayé de la docufiction, goût naturel ou fabriqué, du public pour un retour vers le réel ? Parmi les quelques milliers de films français réalisés entre 1930 et 1985, on ne trouve qu'une cinquantaine de biopics - moins que ce que nous ont offert depuis dix ans cinéma et télévision réunis.

Elle ne reconnaît pas sa vie au cinéma. Son Jacques était vieille France, il voulait qu'elle se mette en robe

A l'origine des deux films de Jean-François Richet, il y a un rêve de gosse. Celui de Thomas Langmann, un producteur têtu, fasciné par le destin de Mesrine. Il n'était pas le seul