Une correspondance miraculée d'Henri Michaux témoigne du combat de l'écrivain qui a refusé prix, interviews, numéros spéciaux de revues, et même la « Pléiade » !

Neuf ans après sa mort, on peut enfin prendre la mesure de l'aventure plastique de l'auteur de "Connaissance par les gouffres". Aquarelles, lavis, encres, gouaches, acryliques dévoilent "l'espace du dedans" du grand écrivain.

Ce volume regroupe les écrits que Michaux a publiés entre 1947 et 1959, parmi lesquels "Passages" et "L'Infini turbulent".

Les lettres reçues et envoyées par Henri Michaux assemblées sous le titre "Donc c'est non" composent un ouvrage très inhabituel. Les correspondances d'écrivains ont pour coutume de célébrer les liens soutenus et chaleureux qui les unissent à une myriade d'amis et de personnalités. Or celle concoctée par Jean-Luc Outers se situe aux antipodes.

Le musée Guggenheim de Bilbao consacre une exposition remarquable à Henri Michaux, peintre et dessinateur. Manuel Cirauqui, qui en assure le commissariat, est un parfait francophone : il a passé plusieurs années en France pour y étudier l'art et la littérature. De retour à Bilbao, il a voulu rendre hommage à l'autre face du poète...

Comment la conscience est-elle transformée par les drogues ? Henri Michaux l'a exploré de façon méthodique, en livrant une description qui sera confirmée et expliquée par les neuroscientifiques quarante ans plus tard.

Connu d'abord pour la place singulière qu'il occupe dans la littérature du XXe siècle, Henri Michaux fut aussi un dessinateur et un peintre hors normes.

Dans ses écrits comme dans sa peinture, Henri Michaux a exploré les lointains intérieurs, l'abîme, le nulle part. Cet automne, plusieurs expositions lui sont consacrées. Plongée dans une aquarelle de la fin de sa vie, emblématique de son oeuvre.