Troisième recueil de Jean-Paul Michel dans la collection d'Yves Di Manno. Comme le premier, ″Le plus réel est ce hasard, et ce feu″ (poèmes 1976-1996), il couvre la période créatrice, et reprend ″Défends-toi, Beauté violente″, du second volume. ″Je ne voudrais rien qui mente, dans un livre″ est une architecture, pas une enfilade chronologique.

"De la poésie, des arts, de la pensée, je n'ai jamais attendu moins que ceci : un monde nouveau - moins mensonger, plus éclatant, plus digne. Non pas quelque "ailleurs" seulement imaginé, mais le rapport vivant le moins illusoire à ce qu'il en est de ce qui est. - Toujours ces puissances ont eu pour moi, dans des oeuvres, les prestiges de l'action la plus durable, la moins soumise à la simple reconduction de l'état des choses, la mieux capable de résister à l'entropie, à la décomposition, à la mort."