Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantánamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Le football, étant un sport joué dans tous les pays, pose de nombreuses questions. Le football attise-t-il les haines nationales jusqu'à déboucher sur des affrontements guerriers ou est-il le moyen d'un rapprochement entre peuples ? Est-il un moyen d'intégration et de mixité raciale ou sert-il d'exécutoire aux débordements racistes ?

Une synthèse des différents aspects de la mondialisation : son histoire, ses mécanismes, les grands chantiers, les figures, les organisations emblématiques et ses enjeux.

Traiter du roman contemporain dans ses contextes internationaux est un geste nécessaire : la diversité linguistique et culturelle du roman peut se lire aujourd'hui suivant les croisements des paradigmes culturels occidentaux et non occidentaux, suivant une réforme de la représentation du sujet, suivant l'importance de références ou de représentations anthropologiques issues des cultures non occidentales. Le roman contemporain apparaît comme un jeu de renouvellement, comme ce qui dessine une vaste écologie mentale, comme ce qui brise avec la tradition du roman, fût-ce celle de la rénovation du roman, qui se lit, de manière continue, en Occident, depuis le XIXe siècle. Donner un panorama raisonné et livrer un argument sur cette évolution qu'illustre le roman contemporain, permet de dessiner une cartographie du roman, des parentés entre monde occidental et monde non occidental, et de suggérer que commence à prévaloir un roman post-occidental.

La mondialisation, interaction généralisée entre les différentes parties de l'humanité, n'entraîne pas la fin de la géographie : les lieux conservent leur importance, même s'ils changent de valeur et d'affectation. Une politique adaptée aux besoins de la globalisation est nécessaire.

Examen des menaces terroristes et criminelles internes ou externes dans le contexte de mondialisation et les réponses des Etats européens.

Les contributeurs ont réfléchi aux problèmes du capitalisme tel qu'ils apparaissent à la lumière de la crise financière qui secoue les marchés occidentaux. A travers leurs vingt propositions, ils veulent procéder à un rapprochement de l'économie financière avec les réalités sociales.

Quelle est la place de l'Etat-nation dans un monde globalisé ? D'un côté, l'Etat contient toujours plus de pluralité, de l'autre, ses frontières se font toujours plus fluides. L'Etat devient de plus en plus un lieu transitoire, temporaire et ses habitants de plus en plus des apatrides. Que peuvent nous dire les philosophes de ce phénomène qui touche aussi bien les Palestiniens que les Européens ?

Présentation de la problématique de la mondialisation de l'économie et de la globalisation : explication du phénomène, forces à l'oeuvre, rapports de force et inégalités qui en découlent.

L'économiste revient sur la crise actuelle et pense que l'on vit la fin de la mondialisation fondée sur la suprématie absolue des Etats-Unis et le monopole de l'Occident sur l'histoire mondiale depuis le XVIe siècle. A la sortie de la crise, le plus difficile est d'imaginer de nouveaux équilibres entre la finance et l'industrie, le capital et le travail, l'Etat et le marché.