Le point, en octobre 2011, sur le concept de la démondialisation au coeur des thèmes qui font débat dans le cadre des élections présidentielles françaises de 2012. Un sujet derrière lequel se cache la question du protectionnisme. Mais alors que la mondialisation heureuse n'existe pas et que le protectionnisme pur et dur n'est pas la solution miracle aux problèmes de compétitivité, la régulation du libre-échange semble nécessaire. Explications et détails à travers le point de vue d'économistes.

Décryptage, en octobre 2011, de l'audace de certains entrepreneurs fondateurs de sociétés ″born global″, qui profitent de la dématérialisation des échanges, de la valorisation croissante des innovations et de la spécificité de leur savoir-faire (technologies de l'information, biotech, cleantech, etc.) pour franchir les frontières et viser d'emblée l'international. Des dirigeants qui ont davantage de possibilités qu'auparavant de se lancer sur le marché mondial, mais qui rencontrent en revanche toujours autant de difficultés à transformer l'essai dans la durée.

Le point de vue sur le monde d'un grand patron.

Les échanges internationaux se sont profondément transformés ces dernières décennies entraînant dans leur sillage une mutation en profondeur des économies et des sociétés. Au point qu'aujourd'hui, la mondialisation fait débat. Ces évolutions rendent plus que jamais nécessaire l'élaboration de nouveaux concepts et outils statistiques afin de mieux les appréhender. A la lumière de ces changements conceptuels il s'avère que, contrairement à une idée largement répandue, l'Europe et la France ne sont pas dépourvues d'atouts dans la course au commerce mondial.

La compétitivité est au coeur du débat économique en France. Cet automne 2012, les décisions prises par le gouvernement à la suite de la publication du rapport Gallois ont constitué une première étape historique qui pourrait permettre au pays de renouer avec la compétitivité.

La fabrication d'un produit manufacturé mobilise de plus en plus d'intervenants, le plus souvent à l'étranger. Ainsi, au total, Boeing a recours à plus de 28 000 fournisseurs et l'iPhone d'Apple est principalement assemblé en dehors des Etats-Unis. Cette fragmentation du processus de production n'a pas été remise en cause par la crise. Le « made in world » continue donc de redessiner les contours du commerce mondial et reflète une mutation profonde des économies et des sociétés. L'organisation mondiale du commerce (OMC) est consciente des conséquences de ces évolutions.

Au plus fort du pic des prix agricoles sur le marché mondial en 2007-2008, le blé et le maïs ont augmenté respectivement de + 157% et + 140%. Cette brutale flambée des cours a entraîné des pénuries alimentaires à l'origine d'émeutes dans des dizaines de pays. En réponse à ces troubles, les dirigeants du G8 sont convenus au sommet de l'Aquila (Italie), en 2009, qu'il fallait placer l'agriculture et la sécurité alimentaire ″au coeur de l'action internationale″.

Un programme européen s'adresse spécifiquement aux travailleurs victimes de la mondialisation. Mais, pour en bénéficier, le chemin est semé d'embûches.

Nous vivons tout au plus dans une ère de semi-mondialisation, affirme, chiffres à l'appui, l'économiste Pankaj Ghemawat.

S'il veut être célèbre aujourd'hui, un écrivain se doit d'avoir un lectorat international. Mais pour cela, il est obligé de se conformer à certaines recettes toutes faites. Le réquisitoire du romancier britannique Tim Parks.