Il conteste publiquement la politique budgétaire de François Hollande, s'en prend souvent à l'Allemagne, aux patrons et à... Jean-Marc Ayrault. Qui est Arnaud Monteboug ? Enquête.

Il publie son manifeste pour le ″made in France″. Portrait d'un bretteur solitaire.

En retrait de la vie politique depuis un an et toujours plus isolé au sein du Parti socialiste, Arnaud Montebourg s'exprime avec parcimonie. Une prise de recul qui pourrait en faire un présidentiable en puissance.

Il est l'un des derniers socialistes à souhaiter la candidature du président. Pour mieux le combattre.

Les "jeunes lions" du PS ont enfin dévoré les "éléphants"... Désormais, ils s'affrontent dans une savane socialiste dépeuplée.

Lui aussi tente son retour. Travaillé par les doutes, confronté à une équation politique compliquée, l'ancien ministre de François Hollande ira-t-il jusqu'au bout d'une candidature élyséenne ?

C'est du jamais vu sous la Ve République : un chef de l'Etat défié par son Premier ministre, qui ne lui reconnaît pas la légitimité pour se présenter à la présidentielle. Au-delà de ce duel, c'est toute la gauche qui se déchire.

Il est, avec Manuel Valls, le favori de la primaire de la gauche, et serait, s'il l'emportait, le candidat du PS à la présidentielle. Laïcité et burqa, diplomatie au Moyen-Orient, politique de développement, liens affectifs avec l'Algérie... Le chantre de la démondialisation se confie.

En se déclarant candidat à la primaire de la gauche le 16 août, Benoît Hamon a pris de vitesse Arnaud Montebourg, qui a lancé sa propre campagne à Frangyen-Bresse le 21 août. Le PS vient-il de relancer la machine à perdre ?

Avec moins de 18% des voix, celui qui visait directement la présidentielle a été sévèrement recalé. Le soir de son élimination, des soutiens désorientés lorgnaient déjà vers Hamon, sans grande motivation.

Tenté par une candidature à la présidentielle, le "frondeur" a réuni ses troupes, lundi 16 mai, au mont Beuvray

En 2016, Arnaud Montebourg sera le seul invité de la traditionnelle Fête de la rose à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire). L'occasion pour l'ancien ministre de François Hollande d'afficher son ambition présidentielle.