La mort devient un sujet tabou. Dans un contexte où les scientifiques posent l'hypothèse d'une possible immortalité du corps et du cerveau, il n'est pas inutile de repenser cette notion à travers le regard porté par d'autres civilisations, dans les représentations artistiques, les rituels contemporains et la médecine.

L'ouvrage s'organise autour de trois axes : le premier renvoie aux tensions qui se jouent entre la sécularisation de la mort et le retour du religieux sous diverses formes. Le deuxième axe confronte la façon dont la vie et la mort se modernisent tout en demeurant entourées de mystères. Le troisième oppose sur ces enjeux l'individu à l'Etat, le sujet singulier au système et aux structures.

Ces contributions évoquent l'absence d'accompagnement de la mort dans la société occidentale contemporaine. Sont abordées les questions du soin palliatif, du sens de la mort, du travail de deuil, de la place des religions, du positionnement des équipes soignantes, etc. Elles analysent les causes sociales, culturelles et psychologiques qui peuvent expliquer la solitude qui entoure la mort.