La rentrée 2016 avait été marquée par la distribution de tracts en faveur de l'indépendance à la sortie des collèges et des lycées de Hongkong. Un an plus tard, cette même idée sécessionniste fait son apparition dans les halls et forums des universités, au grand dam des pro-Pékin.

Les 3 et 10 décembre 2017, les Corses votent pour choisir la majorité de leur nouvelle collectivité unique, fusion des deux départements existants et de l'actuelle collectivité territoriale. Bien que Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, à la tête de la coalition nationaliste, s'en défendent, cette nouvelle entité met la Corse sur la voie de l'autonomie, et peut-être même plus. Sommaire. Corse, le double visage des nationalistes. Aux sources du mystère corse.

Bretons, Catalans ou Savoyards : tous se félicitent des succès de la coalition nationaliste corse. Avec gourmandise, ils guettent le résultat du bras de fer engagé entre Emmanuel Macron et les représentants de l'île de Beauté, sur fond de révision Constitutionnelle

Il y a eu l'Ecosse, le Brexit, aujourd'hui la Catalogne, demain la Lombardie. L'historien Robert Frank, spécialiste des nationalismes, analyse les logiques qui sous-tendent ces éruptions autonomistes.

Après plusieurs attentats contre des élus revendiqués par la GCC, la "Ghjuventù clandestina corsa", une nouvelle organisation clandestine, l'île est en émoi. Plus personne ne semble à l'abri de la fureur de cette jeunesse corse, de plus en plus attirée par la voie des armes, et radicalisée depuis la mort d'Yvan Colonna.