Le classique de Lucien Malson, devenu une référence indispensable pour tous les amateurs de jazz, dans une nouvelle édition. (Quatrième de couverture)

L'étude de l'oeuvre de l'écrivain et activiste LeRoi Jones, alias Amiri Baraka, est centrée autour du fait culturel africain américain, avec comme éléments fédérateurs le jazz et le blues. En annexe, deux entretiens en anglais avec LeRoi Jones.

Berceau d'une communauté artistique et multiethnique, la musique africaine raconte sur des sonorités singulières l'histoire turbulente de ses peuples, les déportations vers les Amériques et les Caraïbes, la servitude puis la liberté retrouvée, l'intégration jamais certaine, le retour au pays, les traditions, le gospel, le jaillissement du jazz...

Amiri Baraka (de son vrai nom LeRoi Jones) est un intellectuel afro-américain né à Newark (New Jersey) le 7 octobre 1934 et mort à Newark (New Jersey) le 9 janvier 2014. À l'avant-garde d'une forme de théâtre engagé, LeRoi Jones s'est fait le chantre de la révolte des Noirs américains contre l'ordre, l'hégémonie et la culture blanche... En 1960, il se rend à Cuba, une visite qui fait de lui un artiste beaucoup plus engagé politiquement. Il publie en 1961 Preface to a Twenty Volume Suicide Note (Préface à une Note de Suicide en 20 Volumes), suivi en 1963 de Blues People: Negro Music in White America (Le Peuple du Blues : une musique noire dans une Amérique blanche), qui reste encore aujourd'hui considéré comme l'un des travaux critiques les plus influents au sujet du Blues et du Jazz. En 1964, Jones remporte un grand succès avec sa pièce de théâtre Dutchman (Le Néerlandais), qui lui vaut un Obie Award....