Lors de la sortie d'"Apocalypse Now" en 1979, on fustigeait le spectacle-roi cher à Hollywood. Etait-ce moral de massacrer des paysages des Philippines, de passer des forêts entières au napalm pour les besoins d'un film ?

Sympathique et charmeur, ce Bosniaque de 32 ans est aussi futé que son scénario.

Après avoir obtenu le prix du scénario au festival de Cannes 2001, "No man's Land", le premier film de Danis Tanovic, a fait le tour de la planète.

Très remarqué à Cannes, où il a obtenu le prix du scénario, "No man's land" porte sur le conflit yougoslave un regard à la fois désespéré et plein d'humour.

Publié pour la première fois en 1963 dans la collection "Les Lettres Nouvelles" aux éditions Julliard et devenu introuvable depuis, "No man's land" rassemble cinq récits qui se lisent indépendamment les uns des autres. A la lecture, on retrouve la flamboyance et la virulence propres à Septentrion.

A 32 ans, ce réalisateur bosniaque fut la plus frappante révélation du Festival de Cannes.