″J'aurais pu être Trayvon Martin″ : par ces mots Barack Obama a voulu le 19 juillet 2013 apaiser le pays, et en particulier la communauté noire, choquée par l'acquittement de George Zimmerman, le vigile qui avait tué le jeune Trayvon Martin le 26 février 2012. Pour les Africains-Américains, ce verdict fait écho à un long passé d'injustices et rappelle que l'élection du premier président noir n'a guère amélioré leur sort. L'affaire a provoqué de nombreuses manifestations et un flot continu de réactions dans la presse américaine.

Adolescent, ses copains appartenaient à des gangs et des membres de sa famille se trouvaient en prison. Autour d'un steak frites, l'économiste noir explique que la meilleure façon de lutter contre les violences policières et les mauvaises écoles se trouve dans les chiffres, et non dans l'expérience personnelle.

Publié en 1919, "Les Emeutes raciales de Chicago" est essentiel pour comprendre les ressorts du racisme aux Etats-Unis. Une analyse toujours pertinente sous Obama.

Cette ville de Louisiane, théâtre d'une bavure policière en juillet 2016, est marquée par la question raciale. La population blanche a abandonné les quartiers mal entretenus et les rues délabrées du nord. Certains projettent même de faire sécession. Le résultat d'une difficile cohabitation.

Le récent acquittement de George Zimmerman pour le meurtre d'un jeune Noir a divisé l'Amérique. Cinquante ans après le rêve de Luther King, les tensions raciales sont toujours d'actualité.

Cinquante ans après le discours culte de Martin Luth er King, la violence raciste des années 1960 semble révolue. Mais préjugés et inégalités perdurent, alors que les acquis des droits civiques se trouvent menacés. Retour à Birmingham, dans l'Alabama, hier théâtre de la pire des ségrégations et du combat de l'héroïque pasteur.

C'est une tradition largement répendue dans la communauté afro-américaine : parler avec ses enfants des dangers encourus par le simple fait d'être noir aux USA. A l'aune du mouvement "Black Lives Matter", la "conversation" prend un écho particulier.

Pourquoi autant de familles noires américaines sont-elles en train de perdre leurs terres ?

Soixante ans après le début du mouvement pour les droits civiques, le combat est loin d'être terminé. Si l'un d'eux a été élu président, les Africains-Américains subissent toujours préjugés, injustices et violences.