Dans le massif de l'Altaï, des nomades kazakhs pratiquent encore la transhumance hivernale à cheval. Ces irréductibles parcourent chaque hiver des dizaines de kilomètres pour rejoindre avec leur bétail des terrains plus favorables où l'herbe commence à percer la neige. Tuul et Bruno Morandi ont effectué en février 2016 ce voyage de l'extrême en suivant une caravane.

Au Maroc, deux fois par an, les semi-nomades de l'ethnie Aït Atta effectuent une transhumance dans le massif de l'Atlas. Nous avons suivi une famille convoyant dromadaires, chèvres et moutons lors de son périple estival.

Dans l'extrême Nord russe, les nomades de Taïmyr sillonnent les steppes arctiques pour élever leurs rennes. Ils ont su conserver un mode de vie traditionnel, tout en y intégrant certaines technologies modernes. Mais l'équilibre reste fragile entre menaces sur l'environnement et assimilation culturelle.

Les Nenets vivent au nord de la Russie. Ce peuple nomade parcourt d'immenses étendues glacées avec ses troupeaux de rennes. "Images Doc" t'emmène à leur rencontre.

En Mongolie centrale, les nomades élèvent des animaux, perpétuant un mode de vie traditionnel dans le respect de la nature. Le cachemire des chèvres, très prisé, leur assure un moyen de subsistance dans une steppe hostile balayée par les vents.

Travail forcé, interdiction de voyager, privation des moyens de ravitaillement, déportation... Mises en place pendant la seconde guerre mondiale, les mesures contre ceux que la loi appelait les "nomades" ont directement touché près de vingt mille personnes. Nombre d’entre elles ont notamment été assignées à résidence. Une sanction très utilisée par les autorités, mais peu étudiée par les historiens.

Sur la trace des Goloks, les fameux « brigands gentilshommes » décrits par l'exploratrice Alexandra David-Néel.

Dans la taïga mongole vivent les Tsaatans, un peuple nomade et éleveur de rennes, dont le quotidien est régi par la nature. Ils perpétuent un mode de vie ancestral, aujourd'hui menacé par la modernité et le réchauffement climatique.

Brutes à cheval qui ont fait trembler l'Europe, les Mongols ont encore mauvaise réputation. Or ces guerriers nomades qui furent à la tête du plus grand empire de l'histoire du XIIe au XVe siècle étaient loin de n'être que des combattants sauvages.

Depuis quand l’Homme monte-t-il les chevaux ? L’étude de squelettes découverts en Roumanie, Bulgarie et Hongrie fournit un âge minimal : entre 3021 et 2501 avant notre ère. C’est la plus ancienne trace archéologique connue d’une pratique de l’équitation.