Apparus sous le nom d'"imaginaires" à la Renaissance, les nombres complexes ont envahi les mathématiques et leurs domaines d'applications. Contrairement à ce que laisse penser leur nom, ces nombres simplifient bien des calculs en prise avec la réalité.

Jusque dans les années soixante-dix, les ordinateurs ne savaient pas faire mieux que l'Egypte antique pour effectuer une mutiplication. La redécouverte de travaux du XIXe siècle a permis de faire un immense saut en avant avec le développement d'une technique véloce et efficace : la transformée de Fourier rapide.

Le mois dernier, un mathématicien cachait ses découvertes dans un poème. Ce mois-ci, certaines équations du 3e degré trouvent une solution... grâce à l'Origami. Mais c'est sur les traces d'une opération apparemment impossible, et avec l'aide de Bombelli et d'Euler entre autres, que l'on entrevoit toute la complexité des équations du 3e degré