Ces phénomènes extrêmes, que la science tente toujours de modéliser, sont la terreur des marins. Une expédition menée par Jean-Louis Étienne pourrait lever le mystère.

Entre 200 m et 1 000 m de profondeur, on imaginait un monde à part, à l'abri de la lumière. Des chercheurs viennent pourtant de constater que le microplancton local est très tributaire des saisons... et donc en interaction avec le monde d'en haut.

Alors que l'homme a marché sur la Lune, 60% de notre planète reste encore à explorer. Ces derniers espaces vierges sont constitués par les grands fonds des océans, situés au-delà de 400 mètres de profondeur. Ainsi, personne n'a jamais atteint le plancher du monde, à 11 kilomètres sous la surface. Pétrole, gaz, ressources halieutiques... l'océan nous offre ses richesses. Mais dans ce vaste continent, où vivent des millions d'espèces dont seule une infime partie est connue, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

La physicienne américaine prône la construction d'un réseau mondial d'observation dans l'océan, clé du changement climatique.

Quasi quotidiennes, les avalanches sous-marines déplacent des milliers de tonnes de matière sur le globe. Un phénomène mystérieux qui vient de surprendre une éuipe de l'Ifremer.

On les dit phénoménales ou scélérates. Elles peuvent atteindre 35 mètres de hauteur. Les chercheurs se mobilisent pour percer le secret de ces monstres marins.

Pour la première fois, des satellites ont fourni une "image" de la topographie de la quasi-totalité des fonds océaniques.

De petites irrégularités de la répartition du sel de l'eau de mer peuvent engendrer des structures à grande échelle au fond des océans.