Chaque année, fin avril, ils sont de retour comme par miracle. Des nuées d’oiseaux noirs qui tournoient au-dessus de nos villes et de nos villages. Puis, quelques jours plus tard, des cris aigus qui égaient nos soirées. Bienvenue, les martinets, vous avez survécu au grand voyage aller-retour jusqu’au Congo ou en Afrique du Sud. On raconte que vous êtes les voiliers les plus incroyables du ciel. Que vous volez durant des mois sans jamais vous arrêter. Et même que vous dormez tout là-haut. Est-ce vrai, mystérieux fils du ciel ? Sommaire. Un prodige de haut vol. Prouesses aériennes.

De tous temps, les humains ont voulu imiter les oiseaux. Cette fois, ça y est. On y est arrivé ! Les nouvelles voiles de parapente permettent de copier à la perfection les arabesques de la gent ailée et parfois de faire mieux qu'elles.

En s'inspirant des volatiles, qui replient leurs ailes pour adapter leur profil aérodynamique, une équipe a conçu un robot aérien bio mimétique. Grâce à son plumage artificiel, la manoeuvrabilité dans des espaces réduits et la résistance au vent ont été améliorées, une avancée par rapport aux appareils existants.

L'hiver, les étourneaux trouvent Rome à leur goût. Ils affluent en masse et donnent chaque soir de fascinants spectacles aériens. Pourquoi déferlent-ils ainsi dans la grande ville? Le photographe Sergio Pitamitz s'est passionné pour le phénomène.

Qu'un oiseau arrive sur une île et y perde au fil de l'évolution sa capacité de voler, passe encore. Mais qu'il recommence au même endroit, c'est très fort...

Ils nous fascinent, nous intriguent, nous étonnent depuis la nuit des temps. Nous effraient quelquefois. Nous inspirent également, au point d'habiter films, romans, essais, tableaux... Qu'ils soient des villes ou des campagnes, les alouettes, corneilles, étourneaux ou chardonnerets se retrouvent aujourd'hui au croisement de nos préoccupations artistiques et sociétales. Parce que beaucoup sont en danger, menacés par les changements environnementaux et climatiques.