Dans un monde musulman en ébullition, le Sultanat d'Oman fait figure d'anomalie. Seul pays du Moyen-Orient affichant un potentiel touristique d'exception, une situation politique stable, une économie florissante, combiné à une réelle volonté d'ouverture, le Sultanat d'Oman connaît un développement sans précédent. Le pays a réussi son pari de modernité, sans rien perdre de sa différence.

Dans un Moyen-Orient en ébullition, le Sultanat d'Oman fait figure d'exception. Sûr, accueillant et riche de fantastiques terrains d'aventures, le pays va s'affirmer comme une destination majeure du tourisme de nature. Dans les montagnes du Hajar, où s'accrochent des villages-oasis, témoins de temps révolus, on y voyage seul, ou presque, pour combien de temps encore ?

En Occident, on connaît surtout ses voisins : l'Arabie Saoudite pour son rigorisme, le Yémen pour ses guérillas tribales, les Emirats pour leurs folies. De tout le Golfe, le Sultanat d'Oman est le plus discret... Et pourtant, on y découvre de splendides montagnes aux fières forteresses ; une capitale, Mascate, qui mêle souk traditionnel, maisons anciennes d'armateurs et îles artificielles ; des fjords, dits norvégiens, qui abritent des habitants bien différents. Et des villages de pêcheurs, dont le plus fameux se nomme Sour, fief des enfants de Sinbad le Marin.

Au coeur de l'Arabie, des scientifiques plongent dans des cavernes qui figurent parmi les plus vastes au monde. Leur mission : voir si des touristes pourraient un jour explorer les grottes d'Oman sans mettre leur vie en péril.

Les Bédouins l'appellent Rub al-Khali, "le lieu vide", "le désert des déserts". Une immensité sans limites, sans repères. On peut s'y perdre comme dans un labyrinthe. Ou s'y retrouver.

Chaque année, au sud-est de la péninsule Arabique, les pluies de la mousson venue d'Asie attirent des touristes en quête d'un peu de fraîcheur.