Triomphe inattendu en 1987, ″Atys″, la tragédie lyrique préférée du Roi-Soleil, a converti la France au répertoire du Grand Siècle. Explications du phénomène, à l'occasion de la reprise de l'opéra de Lully.

Où que vous soyez en France, vous n'êtes jamais loin d'un opéra. La preuve, les trente-deux salles lyriques dont nous vous présentons la nouvelle saison. Et comme leurs programmes sont toujours intéressants, souvent même alléchants, n'hésitez pas !

Lumière, en août 2012, sur le secteur et le marché français de l'opéra qui, malgré son succès et des taux de remplissage des salles supérieurs à 90%, ne peut se passer des subventions de l'Etat et des collectivités. Pourtant, le prix des places est encore très élevés et le public de l'opéra reste une élite cultivée et fortunée. Pour autant, il est impossible de baisser le prix des places, d'après les directeurs d'opéras, compte-tenu des coûts de production très élevés du théâtre lyrique.

Doyen des directeurs de théâtre lyrique en France, Raymond Duffaut, soixante-quatorze ans, est très content. Et nous dit pourquoi.

En 1764, voici donc un quart de millénaire, disparaissait celui que la postérité tiendra pour le plus « français» des compositeurs. C'est-à-dire à la fois le plus cérébral et le plus sensuel, le plus formel et le plus libre. A cet anniversaire, nous avons convié ses vrais amis. Ceux qui le jouent, le chantent, le lisent, le font revivre sans relâche. Quinze oeuvres, quinze guides. Suivons-les !