Il parait qu'un battement d'ailes de papillon au Brésil peut provoquer une tempête au Texas. Des caprices météorologiques a 150 millions de kilomètres de la Terre pourraient-ils donc nous faire revenir à l'âge de pierre en détruisant les télécommunications dont notre monde semble incapable de se passer ? Non, "La Revue dessinée", n'a pas mis les doigts dans la prise ! C'est bien ce qui s'est passé le 29 août 1859 quand une série d'éruptions solaires a détraqué le réseau télégraphique mondial provoquant électrocutions ou combustions spontanées.

L'activité magnétique de notre étoile, qui varie périodiquement, peut avoir des répercussions importantes sur les technologies terrestres. Mais le rythme et l'intensité de ces cycles qui culminent avec les éruptions solaires restent très difficiles à modéliser.

L’européenne Solar Orbiter et l’américaine Parker, les sondes parties à l’assaut de la frontière interne de l’héliosphère, vont passer plusieurs années dans l’environnement proche du Soleil. Une aubaine pour les astrophysiciens qui étudient le vent solaire, le champ magnétique, l’environnement solaire et l’influence du Soleil sur notre planète, comme l'explique l'article intitulé "Une alerte météo contre les tempêtes solaires".

De gigantesques orages géomagnétiques occasionnant d'importants dégâts sur Terre pourraient se produire plus fréquemment que les scientifiques ne le pensaient, avec des implications préoccupantes pour notre monde connecté.

Avions comme satellites géostationnaires sont particulièrement sensibles aux tempêtes géomagnétiques. La météo de l'espace, une nouvelle discipline pour anticiper ces perturbations.

Il a consacré sa vie à leur envoûtant ballet, à tenter d'élucider leur magie et prédire leur arrivée. Car les aurores polaires sont l'oeuvre d'orages magnétiques qui peuvent altérer les installations humaines. Décryptage avec Jean Lilensten, l'un des pionniers de la météorologie de l'espace.

L'immense tempête de Jupiter n'est pas celle découverte par Cassini au XVIIe siècle. En l'affirmant, une équipe espagnole a surpris la communauté des planétologues. Son étude, publiée mi-juin, allie données historiques et informatique moderne afin de comprendre la formation du phénomène et son évolution.

Alerte ! Comme tous les onze ans, le Soleil se réveille de mauvais poil.