Manuel Valls possède un atout : sa cote de popularité chez les policiers. Mais, pour tenir les promesses électorales, le ministre de l'Intérieur devra faire avec un budget limité.

C'est le ministre le plus populaire du gouvernement. Un homme qui aime bousculer son propre camp. Peut-il faire de la gauche le parti de l'ordre ? Enquête sur le premier flic de France.

A un mois des régionales, le thème préféré de la droite revient dans le débat. Un défi pour la gauche qui, depuis 2001, n'a jamais su s'en débrouiller.

Il incarne la fermeté, elle prône de nouvelles valeurs dans la justice. Mais, depuis leur nomination, Christiane Taubira et Manuel Valls jouent la concertation. Malgré cette volonté affichée, leurs divergences, notamment sur la délinquance des mineurs, pourraient ranimer les hostilités. Enquête.

Même si la cote de Manuel Valls reste globalement bonne auprès des policiers, l'absence de réforme importante suscite l'impatience. De quoi nourrir une image de ministre en « transit » Place Beauvau.

Le ministre de l'Intérieur et l'élu chargé de la politique de la sécurité dans l'équipe de François Hollande s'affrontent sur un des dossiers brûlants de la campagne.

Proximité, sécurité... si les années Sarkozy sont bien finies, il reste au nouveau ministre de l'Intérieur à définir les contours de sa propre politique. Et à les appliquer.

On l'a vu sur tous les fronts. Pièce maîtresse du gouvernement, ce condottiere du hollandisme est exaspéré par ceux qui le taxent de ″crypto-sarkozysme″, mais il sait aussi que brandir le bâton du gendarme ne suffira pas à guérir une société déchirée