L’extinction de l’Ordovicien est la plus ancienne cinq extinctions principales. A la fin de cette période florissante, qui a vu les êtres vivants se diversifier énormément, la plupart des êtres vivants avaient disparu... 85 % des espèces existantes étaient éteintes !

Plus qu’un événement unique dévastateur, le Dévonien a été marqué par une série d’extinctions. Les deux faits les plus marquants ont été séparés de plus de 10 millions d’années. On les nomme Kellwasser et Hangeberg, en référence à deux sites fossilifères en Allemagne. Environ 19% des familles et 82% des espèces existantes ont alors disparu, ce qui en fait pleinement une extinction massive ayant frappé plusieurs écosystèmes et habitats.

A la fin de la période du Permien, il y a un peu plus de 250 millions d’années, la planète Terre connaît une extinction biologique d’une ampleur inégalée. La crise majeure qui sépare l’Ere primaire de l’Ere secondaire représente l’une des plus importantes catastrophes biologiques qui ne s’est jamais produite. Les chiffres avancés par les géologues sont impressionnants : près de 95% des espèces marines et 70% des espèces terrestres disparaissent à jamais !

Au cours du Trias, la planète Terre se remet doucement de l’extinction brutale de la fin de l’Ere primaire. La vie a repris le dessus, avec l’apparition de nouvelles espèces qui s’adaptent au climat devenu chaud. La Pangée commence à se séparer pour former les embryons des futurs continents quand tout à coup, une nouvelle extinction massive se produit, il y a 201 millions d’années. Mais cette crise a finalement représenté une occasion favorable pour les espèces qui y ont survécu...