Voilà le moment où, entre 1815 et 1850, Paris change de figure et se mesure à Versailles plus ou moins délaissé, pour devenir le phare de la beauté du monde. En parcourant ce livre on aura le désir de relire Balzac qui nous associe aux héros de ce temps. On pourra parcourir les rues et les places qui se modifient, le monde qui se maintient, cet ensemble nous donne le cadre citadin de la «Comédie Humaine». C'est le Paris de Rastignac, de Rubempré, du Père Goriot, du Cousin Pons, de César Birotteau, de Nucingen, de Vautrin, du Colonel Chabert, que nous retrouverons. C'est aussi celui dans lequel nous serons ravis de nous promener les yeux remplis de ces images d'hier qui nous portent à comprendre, et à remettre à leur véritable place celles d'aujourd'hui.

Etude d'histoire sociale sur la population laborieuse et dangereuse de Paris au début du XIXe siècle. Aborde également la criminalité, la peur, les maladies qui en découlent, maux causés notamment par le manque d'adaptation de la ville, marquée encore par une architecture issue du Moyen Age, et par la forte croissance démographique.

L'histoire de la relation de Paris à la chanson française à travers une vision de la capitale, de ses quartiers et de ses faubourgs. Les lieux, les époques, sont envisagés en évoquant chanteurs, auteurs, compositeurs, chansons, salles de spectacle ainsi que l'environnement urbain, le climat politique et social, les mouvements littéraires et artistiques.

Présentation des us et coutumes du Paris populaire de 1830 à 1970 (l'habitat, le travail, l'amour, l'argot, la famille, le sport, l'argent, la musique, les rites et les croyances...).

Une histoire des chiffonniers de Paris au XIXe siècle qui est aussi une plongée dans la vie nocturne de la capitale, dans le Paris des bas-fonds et celui de l'imaginaire collectif. L'auteur s'intéresse à l'hygiène des rues, à l'administration des déchets, à la prostitution, aux mythes qui entourent la profession, aux représentations qu'en donnent écrivains et artistes, de Baudelaire à Gavarni. ©Electre 2017

À la fin du XIXe siècle, Paris ne faillit pas à sa réputation de « Babylone moderne ». Si Parisiens et étrangers aiment tant flâner le long de ses boulevards, s'attarder à la terrasse de ses cafés, s'encanailler dans ses bals ou ses guinguettes, c'est que la compagnie y est agréable : dans le cabinet particulier d'un restaurant ou la luxueuse loge d'un théâtre, dans un hôtel garni ou une prestigieuse maison de rendez-vous, la nuit comme le jour, les prostituées de la capitale, filles publiques anonymes, lorettes scandaleuses et célèbres courtisanes se vendent au plus offrant, sous l'oeil attentif des agents des moeurs. Autant de rendez-vous galants qui façonnèrent la géographie de la ville et contribuèrent, pour longtemps, à consacrer Paris capitale de l'amour et des plaisirs. Docteur en histoire, Lola Gonzalez-Quijano consacre actuellement ses recherches au demi-monde et aux réseaux qui se nouent autour des prostituées de luxe. Issu de sa thèse soutenue à l'EHESS sur la prostitution parisienne sous le Second Empire et la IIIe République, Capitale de l'amour est son premier ouvrage.