Le PJD ne pourra pas gouverner seul. Est-ce rassurant ?

A un mois des élections législatives, l'hypothèse d'une victoire du Parti de la justice et du développement cristallise l'attention de toute la classe politique. Et suscite l'inquiétude.

Après sa victoire aux législatives du 25 novembre 2011, le parti d'Abdelilah Benkirane, nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI, est désormais au pied du mur. Et sera attendu au tournant en matière de justice sociale et de lutte contre le chômage.

Depuis 2012, les islamistes du PJD sont au pouvoir au Maroc. La nouvelle Constitution définit petit à petit les règles d'une nouvelle "monarchie démocratique". Mais le roi reste au centre du jeu. Bref, tout a changé mais rien ne change. Regards croisés.

Le 4 septembre, PAM et PJD vont s'affronter sur le ring des communales et des régionales. L'heure de vérité pour les deux grandes formations politiques ?

Vainqueur aux régionales, troisième aux communales, le PJD d'Abdellah Benkirame a déjoué la plupart des pronostics. Et peut envisager avec confiance les législatives de 2016.

Le royaume du Maroc est cité en exemple aux monarchies arabes qui font face à des revendications pour plus de démocratie mais pour ses détracteurs, il est toujours aux mains du ″Makhzen″, un système qui se maintient au pouvoir dans les coulisses de la cour royale.

Déjà sévèrement critiqué par ses opposants du PAM en raison de choix budgétaires discutables, voilà le maire islamiste de la capitale au coeur d'un scandale qui pourrait lui coûter son poste.

Le mandat du premier gouvernement Islamiste de l'histoire du royaume touche à sa fin. Passage en revue de ses tops et de ses flops.

Le débat sur la légalisation de la culture du cannabis fait de nouveau rage. Et s'invite dans la campagne électorale des deux grands partis rivaux du pays. L'enjeu est pourtant ailleurs...

A deux mois des élections à la Chambre des représentants, fixées au 7 octobre 2016, toutes les formations politiques s'organisent. Pendant que le gouvernement sortant d'Abdelilah Senkirane défend son bilan, en particulier sur le plan économique. Sommaire. Duel au soleil. Les "hizbicules" feront l'appoint. Abdelilah Benkirane, politique fougueux et homme normal. Economie : turbulences passagères.

Deux hauts responsables de l'aile religieuse du PJD, zélés gardiens de la morale, ont été pris en flagrant délit d'adultère. Un scandale qui fait grand bruit à un mois des législatives.