Aux Italiens fatigués de l'incurie des politiciens, de leurs coalitions-caravansérails et chamailleries perpétuelles, il dit "Si puo fare" (on peut le faire".

Grand gagnant des primaires qui l'ont porté à la tête du Parti démocrate, le maire de Rome va devoir relancer la coalition et combattre la désaffection des Italiens.

Trafics d'influence, collusions mafieuses, corruptions... Les scandales dans l'entourage du président du Conseil pourraient bien faire chuter le Parti démocrate lors des prochaines municipales.

En arrachant les mairies de Rome et de Turin, le mouvement fondé par l'ancien comique Beppe Grillo inflige un sérieux revers au Parti démocrate de Matteo Renzi. Qui devra tirer les leçons du scrutin.

Le nouveau Parti démocrate italien sera une formation de la génération internet, sans cartes ni courants, mais fidèle à ses valeurs fondamentales : justice, solidarité, laïcité.

Face à la crise générale des idéologies et à la montée de "l'antipolitique", le très populaire maire de Rome a choisi d'inventer un Parti démocrate qui refuse de faire de l'antiberlusconisme le ciment de la gauche et qui a l'ambition de "combattre la pauvreté, pas la richesse".

Favori de la primaire, Matteo Renzi, étoile montante du Parti démocrate, emprunte les recettes du ″Cavaliere″. Pas de programme et beaucoup de démagogie.