Ségolène Royal se positionne clairement comme chef de l'opposition. Elle a défini une stratégie et constitué une équipe. Mais, pour parvenir à ses fins, elle doit convaincre au sein du Parti socialiste. Et ce n'est pas encore gagné.

Loin du Café de Flore, son QG, Pierre Moscovici change de terrain politique. Il s'enracine dans le Doubs. Pour mieux, revenir en chef des PS...

Le député européen socialiste s'active dans l'ombre de Ségolène Royale en ne renonçant à rien. Ni à ses travaux d'intello ni à ses ambitions pour le parti.

La guerre de position fait rage au PS : Bertrand Delanoë et Ségolène Royal font mine de se disputer sur le concept de libéralisme. Un débat qui fait sourire les intellos.

Confortablement réélue à Lille, Martine Aubry ne compte pas en rester là. Elle active ses réseaux au Parti socialiste et oeuvre pour surmonter son principal handicap : son image.

Bertrand Delanoë fait la course en tête dans l'opinion publique. Les cartes au Parti socialiste s'en trouvent redistribuées...

Les socialistes cherchent la meilleure parade pour contrer Olivier Besancenot, qui menace de grignoter sérieusement leur électorat.

Avis de grand froid sur le PS : plusieurs barons locaux cherchent à geler la situation à la tête du parti, quitte à abandonner toute ambition nationale pour leurs leaders.

Bourrage des urnes, électeurs fantômes, clientélisme : certains barons du PS usent de tous les moyens pour régner en maître sur leur fédération. Solférino ferme les yeux à l'approche du congrès de Reims, où leur poids sera déterminant.

A l'approche du congrès de Reims, les mésalliances se multiplient au sein du PS. Sous des sourires de façade, une guerre qui remonte à loin bat son plein entre les leaders du parti.

Afficher sa distance avec l'appareil socialiste l'a galvanisé et dope sa cote de popularité.

Aubry valse avec Fabius, Hollande flirte avec Delanoë, et Moscovici, isolé, cherche des barons avec qui se marier. L'université d'été de La Rochelle a donné lieu à d'étonnantes unions