Le 19 octobre, Elio Di Rupo ne sera plus président du Parti socialiste. Il laisse à son successeur désigné depuis longtemps, Paul Magnette, une formation en difficulté dont le bourgmestre de Charleroi a lui-même affirmé qu'elle pouvait disparaître.

Les voix de préférence d'Emir Kir ont longtemps empêché le Parti socialiste d'oser sanctionner ses entorses à la discipline. Mais si son excusion du parti a été possible, c'est qu'on a estimé qu'il coûtait plus de voix qu'il n'en rapportait.

Il a voulu gouverner avec la N-VA. Sa base, les parlementaires notamment, l'en a dissuadé. Paul Magnette a-t-il perdu la confiance de son parti ?

Le PS de Paul Magnette va-t-il vraiment sortir de l’été avec un accord de gouvernement ficelé avec la N-VA ? C’est ce que certains socialistes, dont peut-être lui-même, espèrent. Mais le chemin est très étroit, et la destination incertaine.

Combatives et compétentes, elles incarnent la nouvelle garde de l'équipe de campagne de François Hollande. Rencontre avec la relève féminine du Parti socialiste.

L'ex-candidate à la présidentielle réfléchit à mener sa propre liste aux élections européennes de 2019

Le 3 mai 2016, c'est sous l'égide de la Fondation Jean-Jaurès que François Hollande a prononcé son discours d'entrée en campagne. Un choix qui ne doit rien au hasard. Le président compte sur ce think tank supposé transcourant pour réunir ses troupes. Pas sûr pourtant que ce nid de grands esprits dirigé par le social-libéral Gilles Finchelstein soit si fédérateur.

Nous vous proposons une discussion en deux parties. La première, à propos de la séquence électorale que nous venons de vivre, en insistant sur trois faits majeurs : la percée du Front national et ce qu'elle signifie ; la déconfiture du parti socialiste qu'a provoquée ou qui a entraîné, c'est difficile à discerner, le discrédit du président de la République lui-même ; la désintégration du principal parti d'opposition qui vient de se déchirer sous nos yeux. La seconde, à propos de l'épuisement du système des partis et le grippage du système institutionnel lui-même.

A Liège et à Charleroi, les socialistes entament de grandes manoeuvres pour faire payer au CDH, à l'échelon loal, les conséquences du choix de Benoît Lutgen à l'échelon régional.

De retour de vacances; Elio Di Rupo entame une séquence décisive pour la fin de sa carrière... et la survie d'un PS en danger de mort. Le Vif/L'Express a fait un tri, parmi les nombreux courriers qu'il a peut-être reçus, et a choisi ceux qui l'aideront à sauver ce qui peut encore l'être.

A la Région wallonne, plusieurs dizaines de membres de cabinets ministériels socialistes vont devoir regagner leur administration d'origine, dont ils étaient détachés. Un problème pour le nouveau gouvernement MR-CDH ?