Malgré sa toute-puissance, le Parti démocratique gabonais semble miné par les rivalités internes. Même si le président reste maître du jeu, les leaders des différents courants prennent position dans la perspective de l'après-Bongo

Après plus de quarante et un ans passés au pouvoir, le président gabonais s'est éteint le 8 juin 2009 à l'âge de 73 ans. Jeune Afrique retrace l'itinéraire d'un homme qui tint un rôle central sur la scène politique africaine, revient sur ses relations privilégiées avec la France et évoque les réactions suscitées par cette disparition sur le continent et au-delà.

Pour la première fois, les principaux adversaires du chef de l'Etat essaient sérieusement de s'entendre pour constituer une véritable alternance. Côté présidence, on observe...

Quatre anciens barons du Parti démocratique gabonais (PDG), devenus opposants, remettent en jeu leur siège de député le 6 juin 2010. Leur avenir politique dépend de l'issue de ce scrutin.

Au lendemain des législatives, les deux camps crient victoire. Le parti présidentiel, parce qu'il a remporté l'écrasante majorité des sièges ; l'opposition, car elle estime que son appel au boycott a été suivi.

Après la tempête électorale, les jeunes loups de l'opposition cherchent une place au soleil, alors qu'Ali Bongo Ondimba a radicalement recomposé son camp. En ligne de mire : les prochaines législatives, mals aussi la présidentielle de... 2023. Sommaire. Le grand ménage. Opposition, place aux jeunes. Le style Accrombessi, c'est fini. "ABO veut rééquilibrer l'échiquier politique" analyse Wilson-André Ndombet, historien et politologue.