Dix ans après l'exposition du Centre Pompidou, Giuseppe Penone est à l'honneur au Musée de Grenoble. La complicité qui lie l'artiste au directeur de l'institution n'est pas étrangère à la proposition de cette plongée dans l'imaginaire de Penone. Au parcours chronologique a été préféré un principe d'affinités électives entre les pièces, renouvelant le regard sur son oeuvre.

Distingué par le prestigieux Praemium Imperiale, le "Nobel des arts", en automne dernier, l'ancien pensionnaire des jardins de Versailles en 2013 montre à Grenoble l'étendue de son engagement artistique et éthique.

Figure de proue de l'Arte Povera à la fin des années 60, Giuseppe Penone poursuit ses recherches sur l'essence même de la matière, alors qu'une importante rétrospective consacre l'ensemble de son oeuvre au Centre Pompidou.

Quand Giuseppe Penone sculpte, il invoque le ciel et la terre, Ovide et Pétrarque, l'horizontalité et la verticalité.

Giuseppe Penone révèle la nature d'une poutre en bois en la faisant redevenir tronc d'arbre.

Après Jeff Koons, Xavier Veilhan, Tadashi Murakami, Bernar Venet et Joana Vasconcelos, l'artiste et poète italien est le prochain invité de Versailles. A cette occasion, ″Beaux Arts″ s'est rendu dans son atelier et sa fonderie, à Turin, lieu de naissance de ses arbres surréels.

A Chaumont-sur-Loire, l'art contemporain s'invite chaque année. Sommaire. Un dialogue ininterrompu. Les sculptures vivantes d'Andy Goldsworthy. El Anatsui, une colline aux mille couleurs. Les variations végétales de Marc Couturier. Giuseppe Penone, de main de maître. Yamou, la nature à l'infini. Wang Keping, l'homme du bois. Lee Bae, la part du feu. Luzia Simons, côté jardin. Le vent fou de Quayola. Jean-Baptiste Huynh, l'élégance du cardon. Han Sungpil, la fabrique des nuages. Les étoiles de Pauline Bazignan. Mathieu Lehanneur, le geste de marbre.